Déontologie

Les psychothérapeutes et les psychanalystes sont tenus au respect de la loi française, ainsi qu’à celui des codes déontologiques de leur profession. En ce qui me concerne, il s’agit du Code de déontologie de la Société Française de Psychologie Analytique (SFPA) et de celui du Syndicat National des Praticiens en Psychothérapie (SNPPsy).

En voici quelques articles très résumés :
Secret professionnel : Le psychothérapeute est soumis aux règles usuelles du secret professionnel qui s’étend à tout ce qu’il a vu, entendu ou compris au cours de sa pratique.
Respect des droits de la personne: Le psychothérapeute respecte l’intégrité et les valeurs propres du patient dans le cadre du processus de changement.
Cadre d’exercice : Le praticien en psychothérapie pose un ensemble de règles concernant son cadre d’exercice visant à favoriser le processus psychothérapique et protéger la personne qui le consulte. Il respecte et fait respecter ce cadre.
Sécurité physique : Dans le cadre de sa pratique, le psychothérapeute instaure une règle de non-violence sur les personnes et les biens.
Garantie de l’anonymat : Le psychothérapeute prend toutes les précautions nécessaires pour préserver l’anonymat des personnes qui le consultent ou l’ont consulté.
Abstinence sexuelle : Le psychothérapeute s’abstient de toute relation sexuelle avec ses patients, ainsi qu’avec ses étudiants en formation et collègues en supervision.
Attitude de réserve : Le psychothérapeute, conscient de son pouvoir, s’engage à une attitude de réserve. Il prend garde aux conséquences directes ou indirectes de ses interventions et, entre autres, à l’utilisation qui pourrait en être faite par des tiers.
Respect des droits de la personne : Le praticien en psychothérapie relationnelle respecte la législation sur les droits des personnes, de leur dignité, de leur liberté et de leur protection.
Il respecte le principe que nul n’est tenu de révéler quoi que ce soit sur lui-même. Il s’attache à favoriser l’autonomie de la personne qui le consulte. Il respecte son désir et prend acte de son jugement notamment quant à l’arrêt de sa psychothérapie, après que les motifs conscients et inconscients aient été décryptés.
Formation professionnelle : Le psychothérapeute a une formation professionnelle approfondie théorique et pratique apte à créer une compétence de praticien.
Processus thérapeutique personnel : Il est passé lui-même par un processus psychothérapeutique approfondi. Cette démarche personnelle est distincte de sa formation, bien qu’elle y participe fondamentalement.
Formation continue : Sa formation et son développement personnel doivent faire l’objet d’une constante régénération tout au long de sa carrière.
Contrôle et supervision : Le psychothérapeute se maintient dans un système de supervision ou de contrôle de sa pratique par un tiers qualifié.
Indépendance professionnelle : Le psychothérapeute n’accepte pas des conditions de travail qui porteraient atteinte à son indépendance professionnelle et, notamment, qui l’empêcheraient d’appliquer les principes déontologiques énoncés ici.

Vous pouvez consulter l’intégralité de ces codes déontologiques sur les sites :
http://www.cgjungfrance.com
http://www.snppsy.org

Et si vous souhaitez des précisions, n'hésitez pas à me contacter.